Une histoire de fAMILLE
Distillateur de père en fils depuis 1902, une tradition familial qui continue.
La 5ème génération est prêt à reprendre le flambeau et vous accueille dans la distillerie au cœur de la Drôme Provençale.
DISTILLERIE DEPUIS 5 GÉNÉRATIONS
L’histoire de la distillerie du Buis commence en 1902.
Joseph Nicoleau achète le premier gros alambic de l’histoire familiale le n°186, avec cet appareil ambulant Joseph fait les tournées de villages en passant par Buis les Baronnies, Saint-Auban, Montbrun-les-Bains, etc.
Tournée fructueuse qui lui permettait de gagner honorablement sa vie puisque à l'époque tout le monde faisait son vin ou presque !
Il suffisait de posséder un arpent de vigne pour être autorisé à distiller 1000 degrés, c'est à dire 20 litres d'eau-de-vie à 50°.
Un privilège aujourd’hui perdu...
Gaston Nicoleau succède ensuite à Joseph avec l’archaïque alambic qui tiendra toujours sur la route tout au long de ces belles années.
En 1952, c'est Henri Nicoleau qui assure la relève avec son épouse Hélène.
Ils rachètent alors un petit alambic moins coûteux d'entretien mais plus ancien puisque la date de sa création est inconnue mais remonterait bien avant 1900 aux dires d'experts…
Ils continuent alors à distiller seulement avec celui-ci.
Gilbert Nicoleau a repris le flambeau depuis 1993.
Il assure la continuité familiale, en produisant eau-de-vie et liqueurs selon les recettes ancestrales .
Il utilise encore cette alambic pour la distillation du marc.
Quant au n°186, Il a terminé sa course en 1996 rejoignant un musée de la région.
Et puis, la 5e génération des bouilleurs de cru est en marche également avec Franck Nicoleau qui assure déjà la tradition familiale depuis quelques années auprès de son père. Avec 15 ans dans la restauration puis en tant que barman privé, le moment est venu pour lui de reprendre l'affaire familial. Faire ces propres spiritueux et de perdurer la tradition.
L'espoir est au bout du chemin, il y a peut-être un nouveau créneau à découvrir, une certaine reconversion à faire, de nouvelles formules à étudier pour que survive la "der des der" des distilleries de Buis !